• Les moutons

     

    Introduits il y a un ou deux ans au parc de Sceaux, ils sont parqués dans des enclos.

    Officiellement, ils sont là pour constituer une alternative écologique aux tondeuses à gazon (les "remplacer partiellement "pour "améliorer notre environnement").

    Cà se discute ... Pour le bruit, les moutons sont effectivement plus discrets...Côté énergie renouvelable: avantage aux moutons ... Mais pour l'espace, quelques hectares (même si le parc de Sceaux en compte 181) sont confisqués aux promeneurs et aux sportifs... Et, côté réchauffement global de la planète, a t'on comparé la production de méthane (gaz à effet de serre particulièrement efficace) dû au rejet du mouton à celle de CO2 de la tondeuse à gazon ?

    Je préfère penser que les espaces ainsi retirés du domaine public permettent quelques économies sur les crédits d'entretien du parc de Sceaux, sans compter le méchoui qui doit bénéficier à quelques initiés!

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  • Compléments historiques

    Le site de wikipédia est une référence sur l'histoire du parc de Sceaux.

    Simple précision supplémentaire, le rôle de Eugène Atget (1857-1927).

    Eugène ATGET, photographe de la vie quotidienne à travers les bâtiments ou monuments, a fait la connaissance de Sceaux au début du XX eme siècle. En 1925, il reçoit une commande (de qui ? et pourquoi ?) de photographier le parc de Sceaux laissé à l'abandon par sa propriétaire entre le moment de sa vente et le moment de la prise en possession de son nouveau propriétaire, le département de la Seine.

    Ces photos ont été exposées fin 2008, près de l'entrée principale du parc de Sceaux, en face du château, vers les écuries. Exposition superbe de photos d'où l'homme est absent mais où reste ce parc chargé d'histoire et laissé à l'abandon.

    Seule la partie haute du parc de Sceaux a été photographiée, avec comme exceptions quelques vues du bord de l'octogone, pourquoi ?

    On aurait bien aimé voir des photos du Grand Canal, et des parcelles plates qui étaient louées à un agriculteur.

     

    Ci-après, quelques photos d'ATGET.

    La statue ci-dessous (Daphné et Apollon), prise je ne sais où, a dû être déplacée dans un premier temps et s'est trouvée au bord de l'octogone.

     

     

    On peut maintenant voir l'original à l'Orangerie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une version "complétée" a pris sa place au bord de l'octogone.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Autre photo d'ATGET

    L'emplacement de cette statue était en 1925 déjà au bord de l'octogone, une autre photo d'ATGET l'atteste.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Maintenant, on retrouve au même endroit cette reproduction plus complète:

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Deux réflexions:

    - les versions nouvelles et complétées manquent de magie

    - les photos de 1925 sont formelles, les casseurs (de la Révolution française ?) avaient déjà frappé à cet époque!


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    Les perruches à collier

    Je les ai croisées la première fois en janvier 2006, par -5°C. Je faisais un jogging au parc de Sceaux et j'ai coupé par un endroit inhabituel pour moi. Je me suis trouvé devant 6 perruches vertes, grosses comme des pies posées sur des branches près du sol. Pas vraiment effarouchées, j'ai pu les approcher et les observer durant quelques minutes. Le lendemain je suis repassé au même endroit, persuadé qu'elles étaient mortes... J'en ai revues, en bonne santé!

    Par la suite, j'ai appris à les observer, à repérer leur manière de vivre.

    Il y en a des dizaines, une centaine ? On les voit à la roseraie de L'Hay-les-Roses, aux parcs de Châtenay-Malabry, dans le parc du lycée Lakanal, dans tous les grands arbres à proximité du parc de Sceaux. Elles sont repérables par le cri bref et strident qu'elles poussent quand elles volent. Un vol à assez haute altitude, rectiligne et parfois en bande d'une ou deux dizaines.


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    D'où viennent-elles ? On m'a dit (légende urbaine ?) qu'un container transportant des perruches à collier pour des magasins animaliers s'était détérioré lors de son déchargement à Orly en 2000-2001 et que plusieurs spécimens s'étaient fait la belle.

    Ce qui est sûr, c'est que leur nombre s'accroit, qu'elles se plaisent à Sceaux et que peu de promeneurs s'en préoccupent alors qu'elles sont nombreuses et bruyantes.

    Certains ont dependant adopté ces oiseaux et les alimentent avec des dispositifs que seules les perruches arrivent à gérer. Car sinon, elles sont en compétition avec les pigeons, plus nombreux et plus corpulents.

    Pour les voir, le mieux est d'aller au parc de Sceaux, le matin à la cabane près des cerfs de Gardet à l'Octogone. Pas farouches, elles vont manger près du sol. Sinon, elles vivent plutôt au sommet des arbres.

     

    Les perruches femelles, comme celle ci-dessus, n'ont pas de collier.

     

    Les mâles (voir ci-contre) ont un collier.


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    Il y a nettement plus de femelles que de mâles au parc de Sceaux.

     

    Après quelques recherches, sur la toile sur le thème "perruche à collier", on voit que des populations sont installées près de plein de métropoles européennes.

    Les écologistes s'interrogent sur les effets de cette intrusion dans le biotope... Enfin une bonne nouvelle ! Le "principe de précaution" aurait voulu qu'on exterminât sur le champ ces envahisseurs!

    Sur la toile toujours, certains se plaignent du bruit de ces psittacidés... A quand les murs anti-bruit d'oiseaux !

    Autre bonne nouvelle, la dernière révision de la liste des espèces animales menacées d'extinction a vu la disparition (de la liste) des perruches à collier qui étaient donc menacées de disparition!


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  • En fait, il semblerait que ce soit plutôt un tamia de Sibérie (Tamia sibiricus)

     


     

     

     


     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

    Les premiers que j'ai vus au parc de Sceaux, c'était en 1995!

    Depuis, la population semble stable

    Pas grand chose à dire sur eux. Ils sont plus petits que nos écureuils roux. Ils semblent 

    s'être bien adaptés au parc de Sceaux.

    Ils ont un comportement plus terrestre que nos rouquins mais vivent eux aussi dans des trous d'arbre


     






     



     

     

     

     

     


     



     

     

     

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    Ils sont moins agressifs que leurs collègues gris ou roux.

    Je me suis parfois fait un peu griffer par un roux qui voulait me faire les poches au parc de Sceaux.

    Mais je n'ai jamais pu toucher un écureuil de Corée.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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